ACBV - Courrier FG

Bonjour à toutes et tous,

Je vous souhaite en ce début du mois de juillet un très bon été.

Dernièrement nous nous sommes réunis pour la plupart d’entre nous à la demande de Bruno. Bruno nous a ce soir là réitéré son choix d’arrêter l’enseignement de l’aikido au sein de notre association. Il nous a aussi dit qu’il ne pratiquerait plus à Brichambeau, et par là même il démissionnerait de son poste de Président à la rentrée de septembre.

J’en profite tout de suite pour indiquer que la reprise est prévue le mardi 3 septembre comme décidé lors de cette réunion. Il y aura donc dans les jours qui suivent cette rentrée une Assemblée Générale à organiser, suivie d’une assemblée extraordinaire élective. Je compte sur Bruno pour nous communiquer rapidement la date de convocation et nous fournir les rapports nécessaires au bon déro
ulement de cette A.G.

A une période j’ai été confronté au choix de devenir l’animateur de l’association, dû au départ de l’Enseignant et du Président, ou de fermer par défaut le club de Brichambeau. J’ai choisi de prendre ce rôle d’enseignant d’aikido et d’iaido avec cette particularité de me reconnaître comme animateur. Je sais que vous comprenez le sens de mon propos. Animer un club n’est pas chose si compliquée quand l’envie et la motivation sont présentes.

Ceci pour vous dire que le point de départ d’une association c’est en premier le regroupement d’un Président et d’un Trésorier. La règle du jeu est le statut. La reconnaissance est préfectorale par le biais du Journal Officiel. Et pour le but de l’association, une reconnaissance Fédérale. Ensuite, suivant l’importance de la tâche à accomplir d’autres membres viennent s’ajouter comme un secrétaire par exemple. Tout cela existe déjà !

Puisque que le but de l’A.C.B.V. est la pratique de l’aikido il est logique que les membres se regroupent autour d’un « Professeur et/ou un Enseignant, et/ou un Animateur » plus ou moins expérimenté dans cette pratique. L’important c’est que cette/ces personnes soient volontaires et motivées. Ces personnes se sont déjà manifestées pour la prochaine rentrée. Il ne reste peut être qu’à affiner quelques détails et à intégrer d’autres volontaires et à choisir.

Les membres d’une association comme la nôtre, où l’effectif navigue entre 20 et 30 licenciés, se suffisent à eux-mêmes. A combien le nombre de pratiquants sur le tatami doit il correspondre pour que chacun soit satisfait, je ne saurais vous le dire. Que l’on soit 10 ou 150 parfois l’on se sent bien seul ! Est-ce uniquement une question d’effectif ? J’ai pratiqué, par exemple, seul les kihon, à deux les kumi jo,les kumi tachi, à trois l’aïkido. Il ne faut pas se voiler la face en se disant que pratiquer seul ou à deux ne pose pas de problèmes ! C’est une situation compliquée à tenir dans la durée. Il faut être motivé, voire très motivé, déterminé et apprendre à travailler avec son libre arbitre. Mais quelle satisfaction tout de même avec le recul.

Il est donc nécessaire pour la rentrée prochaine que nous nous unissions pour relancer notre association. Je ne m’inquiète pas sur votre volonté de pratiquer vous l’avez prouvé ces dernières années. Mais au moment où nous sommes moins nombreux, affaiblis par le destin, plus âgés, il faut, si nous voulons que notre association perdure nous serrer les coudes. Notre objectif commun n’est-il pas de pratiquer dans la joie, impatients de la séance suivante.

Qu’importe l’endroit où vous bronzez, vous emportez avec vous tout un bagage d’évènements antérieurs. J’espère que cette période d’éloignement des tatami vous permettra d’appréhender votre prochaine rentrée avec sérénité. Réfléchissez sur ce que vous désirez vraiment pour cette rentrée 2013-2014, comme on dit communément en votre Ame et conscience. Interrogez vous sur l’action que vous pouvez mener dans notre association. Cette coupure estivale est propice à la correspondance. Ecrite ou verbale la communication est importante. Nous pouvons nous parler, échanger, partager nos projets pour l’avenir. Nous sommes entre nous, entre amis.

Une pierre et une autre pierre, ainsi de suite, et comme vous savez l’édifice se monte. Chacun à sa place et chacun dans un DO JO trouve sa place où il est bon d’Etre.


FG

Le 5 juillet 2013